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Phosphore, potasse : des éléments nutritifs à ne pas négliger

Le phosphore et la potasse font partie des 5 éléments majeurs avec l’azote, le soufre et le magnésium.

Dans un contexte de mauvaises récoltes et de difficultés économiques conjoncturelles, la fertilisation phospho-potassique est souvent négligée.

En France, la fertilisation en phosphore et en potasse est réalisée par l’apport d’engrais organiques (effluents, compost,…) et d’engrais minéraux. Ces derniers assurent 47% des apports de P et 20% des apports de K (source ANPEA – année 2018).

Les produits organiques constituent une bonne source d’apport en PK mais elle est insuffisante pour couvrir les besoins de toutes les cultures.

Des utilisations en baisse :

Entre 1972 et 2018, les livraisons nationales de phosphore et potasse ont chuté de près de 80 % :

  • 17 kg de P2O5 vendus par hectare fertilisable en 2018, contre 69 kg en 1972,
  • 16 kg de K2O vendus par hectare fertilisable en 2018, contre 56 kg en 1972.

 

Le raisonnement de la fertilisation a conduit à optimiser les apports de P et de K en fonction des apports organiques. On arrive cependant maintenant à des situations où le manque de fumure de fond se fait ressentir et où le moindre apport de P et de K permet de déplafonner les rendements de manière significative.

Raisonner la fertilisation azotée est très important, mais il faut aussi penser à la fumure de fond et s’assurer que les disponibilités en P et K ne soient pas limitantes.

Quand on calcule la différence entre les apports en P et K et les quantités exportées par les cultures, on se rend compte que ces soldes de fertilisations sont souvent négatifs dans de nombreuses régions, notamment celles en grandes cultures. Cela traduit un appauvrissement des sols en PK.

Les apports contribuent à entretenir le capital sol en remplaçant les quantités d’éléments P et K exportées.

En zone d’élevage, on voit aussi apparaître de plus en plus de carences notamment en potasse sur maïs ensilage, ce qui limite les rendements et la qualité du fourrage. Cette culture est considérée comme moyennement exigeante vis-à-vis de la potasse, mais ses tissus en contiennent une quantité particulièrement élevée. Ses besoins sont précoces : 90 % des quantités de potasse absorbées le sont avant le stade floraison.

Les apports de P et/ou de K permettent de déplafonner les rendements et de mieux valoriser l’azote apporté.

Selon une étude de l’INRAE, les teneurs en phosphore assimilable et en potassium échangeable des sols baissent significativement depuis 2004. L’Unifa rappelle à ce titre « qu’en s’appuyant sur des analyses de terre et la méthode Comifer, les différents instituts techniques estiment que le gain potentiel en rendement se situe entre 2 et 5 q/ha de blé ou d’orge en sols moyennement pourvus. Il grimpe à 10 q/ha en sol faiblement pourvu. En colza, l’apport en phosphore peut faire gagner 5 à 10 q/ha, ce qui couvre largement le coût de l’engrais tout en valorisant l’azote ».

Les bases du raisonnement de la fertilisation PK (Comifer) reposent sur quatre critères :

  • l’exigence des espèces cultivées,
  • les résultats des analyses de sols,
  • le passé récent de fertilisation,
  • la restitution ou non des résidus de culture du précédent.

Pour répondre aux défis d’une bonne fertilisation PK, EuroChem Agro France propose à sa gamme un large choix d’engrais permettant de satisfaire au mieux les besoins en fertilisation NPK.

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